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Bora Bora que faire : activités, plages et instants magiques à ne pas manquer

Bora Bora que faire : activités, plages et instants magiques à ne pas manquer

Bora Bora : mon carnet d’évasion entre lagons turquoise et petits bonheurs suspendus

Il y a des noms comme ça qui font battre le cœur un peu plus fort dès qu’on les murmure. Bora Bora. Rien que ces deux mots, et déjà je sens les grains de sable sous mes orteils, l’eau tiède qui caresse les jambes, et le clapotis paisible des pirogues sur le lagon. Et si on partait ensemble, le temps de ces quelques lignes, à la découverte de cette perle du Pacifique que j’ai eu la chance – et le bonheur immense – de fouler ? Je vous embarque dans mes balades, baignades et instants suspendus sur l’île la plus emblématique de la Polynésie française.

Quand aller à Bora Bora ? Le bon moment pour rêver les yeux ouverts

Avant de faire sa valise, encore faut-il savoir quand poser ses pieds dans ce décor de carte postale. La meilleure période pour visiter Bora Bora ? Entre mai et octobre, durant la saison sèche (l’hiver austral). Le climat y est plus doux, les averses se font timides, et le lagon se pare de ses plus beaux reflets transparents. Petite astuce de copine : essayez d’éviter décembre à avril, où, malgré une chaleur moite bien présente, les pluies peuvent s’incruster un peu trop souvent à mon goût. À moins que vous ne soyez amateur de pluies tropicales au réveil, ce qui a son charme aussi, je l’avoue !

Le lagon, ce grand bain d’émerveillement

Impossible de parler de Bora Bora sans évoquer son lagon. Il n’est pas juste beau, il est hypnotisant. On parle ici de dégradés de bleu que même mes filtres Instagram ne peuvent pas reproduire. La première chose à faire ? Plonger ! Littéralement. Et que vous soyez snorkeling tranquille ou plongée bouteilles plus audacieuse, il y en a pour toutes les palettes d’explorateurs.

  • Snorkeling à la Pointe Matira : masque, tuba et vous voilà au cœur d’un aquarium grandeur nature. Raies pastenagues curieuses, poissons multicolores à foison, et coraux tout droit sortis d’un livre de contes.
  • Sortie avec les raies et les requins : c’est un classique, mais c’est aussi un moment que je n’oublierai jamais. Les nageoires battent au ralenti, les frissons dans le dos montent doucement… et soudain, la magie opère. Voir un requin pointe noire passer lentement à deux mètres, c’est un de ces instants qui vous décollent de vous-même.
  • Tour de l’île en pirogue : en version musicale avec ukulélé à bord, ou plus intimiste au coucher du soleil – le genre de promenade qui vous donne envie de suspendre le temps.

Plages douces, farniente et serviettes qui parlent d’été

Je crois qu’on sous-estime parfois le pouvoir d’une plage. À Bora Bora, certaines ont cette capacité quasi mystique à vous faire respirer plus lentement. Voici mes coups de cœur :

  • La plage de Matira : c’est LA plage iconique. Son sable blanc si fin qu’il crisse doucement sous les pas, une eau peu profonde parfaite pour barboter des heures, et toujours cette lumière un peu irréelle qui tapisse chaque coin de l’île d’un filtre doré.
  • La plage du motu Piti Aau : un peu plus sauvage, un peu plus secrète, cette plage est accessible en bateau et vous donne cette délicieuse impression d’être seule au monde (ou presque… sauf si comme moi vous tombez sur une séance photos de jeunes mariés japonais en plein shooting !).

Activités (et petites folies) à tester pour faire le plein de souvenirs

On ne vient pas à Bora Bora pour courir partout, mais ça ne veut pas dire qu’on s’y ennuie. L’île regorge d’activités qui mêlent douceur de vivre et émotions nouvelles. En voici quelques-unes que j’ai adorées, et d’autres glanées au fil des rencontres sur place :

  • Excursion en 4×4 dans l’intérieur de l’île : parce que Bora Bora, ce n’est pas que du lagon. Direction le mont Otemanu, ses panoramas à couper (littéralement) le souffle, et des pauses où l’on découvre les vestiges de bunkers américains de la Seconde Guerre, ou encore les secrets de la flore locale.
  • Une soirée romantique sur un motu privé : si vous avez un(e) amoureux(se), foncez. Et même si vous êtes solo, vous pouvez aussi vous offrir ce moment rien qu’à vous. Dîner au champagne les pieds dans le sable, le bruit des vagues en fond musical, et ce genre de ciel étoilé qui fait oublier jusqu’au nom de votre opérateur mobile.
  • Un cours de danse tahitienne ou une initiation au ukulélé : parce qu’on n’est jamais trop loin de réveiller l’artiste qui sommeille en nous. Et aussi parce que rire en tentant de faire onduler ses hanches sans se casser un os est, mine de rien, un souvenir précieux.

Goûter à Bora Bora : pour les papilles aussi, c’est le paradis

Bon, si vous me connaissez un peu, vous savez mon rapport presque amoureux à la cuisine locale partout où je vais. Et à Bora Bora, c’est un festival de saveurs. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut déguster un poisson cru au lait de coco en regardant des raies danser dans le lagon, non ?

  • Le poisson cru à la tahitienne : mariné dans du jus de citron vert, façon ceviche reboosté, avec des légumes croquants et une onctuosité sans nom grâce à la crème de coco.
  • Le pain coco : petite douceur du matin largement sous-cotée, encore tiède avec une touche de confiture de goyave… oh mon dieu.
  • Les bananes fe’i et leur purée sucrée-salée : un accompagnement étonnant pour les plats de poisson grillé. À tester absolument si vous aimez l’exotisme sucré.

Pour les bons plans resto : le « Bloody Mary’s » est un classique pour voir et être vu (et le sol en sable, c’est pour le mood !), mais j’ai aussi eu un énorme coup de cœur pour le restaurant « St. James », à Vaitape, plus discret mais succulent.

Les instants magiques… ceux que la carte postale ne dit pas

Ce que j’ai préféré à Bora Bora, ce sont tous ces petits riens qui deviennent tout :

  • Le moment où j’ai nourri un petit poulpe joueur en bord de plage, qui s’est accroché à ma main comme un bébé koala.
  • Le sourire d’une vahiné m’apprenant à tresser une couronne de fleurs, sous un cocotier, en me racontant la signification de chaque plante.
  • Ce silence du matin, avant que le monde ne s’éveille, quand le lagon n’est encore qu’un miroir de paix absolue.

Il y a dans l’air de Bora Bora une sorte de lenteur bienveillante, cette invitation permanente à respirer davantage, à regarder vraiment, à écouter mieux. Et je pense sincèrement que c’est pour cela qu’elle touche autant : elle nous recentre.

Petit guide pratique pour baroudeuse (ou pas) à fleur de lagon

Parce que les détails pratiques peuvent faire toute la différence, je vous glisse ici quelques infos utiles :

  • Monnaie : le Franc Pacifique (XPF). Carte Visa acceptée dans la majorité des hôtels et boutiques touristiques.
  • Transports : L’aéroport est situé sur un motu. Un transfert en bateau est prévu (souvent organisé par votre hôtel). Pensez à le confirmer !
  • Vêtements à emporter : légers, respirants, et surtout… une bonne paire de tongs (la base). Un petit lainage pour les soirées venteuses peut être utile – oui, même au paradis.
  • Santé : l’eau du robinet est potable dans les hôtels, mais mieux vaut privilégier l’eau en bouteille si vous logez chez l’habitant. Prévoir aussi un bon anti-moustique pour les débuts de soirée.

Voilà. Bora Bora, ce n’est pas juste une destination. C’est une sensation. Un souffle doux qui ne vous quitte plus tout à fait une fois revenu à votre train-train. Alors si jamais l’envie vous prend de larguer les amarres pour quelques jours ou plus, de vous reconnecter à l’essentiel au rythme des vagues et du ukulélé… je crois que vous savez où poser votre cœur.

Et si vous y êtes déjà allés, dites-moi en commentaire : c’était comment votre moment magique là-bas ?