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Tarte au myrtille meringuée : la recette gourmande pour recevoir avec élégance

Tarte au myrtille meringuée : la recette gourmande pour recevoir avec élégance

La tarte qui fait tourner les têtes

Qu’on se le dise : il y a des desserts qu’on confectionne pour soi, et d’autres qu’on mitonne pour briller en société. La tarte aux myrtilles meringuée fait résolument partie de la deuxième catégorie (tout en se laissant grignoter en douce sur un coin de canapé, soyons honnêtes). Il faut dire que cette belle gourmandise coche toutes les cases : un visuel qui en jette, une harmonie parfaite entre l’acidulé du fruit et la douceur sucrée de la meringue, et ce petit effet « waouh » lorsqu’on soulève le couteau pour servir la première part.

Je vous partage aujourd’hui ma version adorée de la tarte aux myrtilles meringuée, testée, approuvée et applaudie par plusieurs tablées (dont ma chère tante Gisèle, pourtant très difficile – c’est dire). Suivez le guide pour faire fondre vos invités, sans fondre sous la pression.

Les ingrédients magiques

Avant de commencer, un petit conseil d’amie : prenez le temps de bien choisir vos ingrédients. Des produits frais et de qualité feront toute la différence. Et si vous avez l’occasion de ramasser vos myrtilles en forêt, c’est bonus-plaisir garantie !

Pour la pâte sablée :

  • 250 g de farine
  • 125 g de beurre demi-sel coupé en petits dés
  • 80 g de sucre glace
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 œuf

Pour la garniture aux myrtilles :

  • 400 g de myrtilles fraîches ou surgelées
  • 80 g de sucre
  • 1 cuillère à soupe bombée de Maïzena
  • 1 zeste de citron bio (facultatif mais délicieux)

Pour la meringue italienne (oui, la chic) :

  • 2 blancs d’œufs
  • 100 g de sucre
  • 30 ml d’eau
  • 1 petite pincée de sel

Préparer la pâte sablée avec amour

Commençons par la base, littéralement : la pâte. Rien de bien sorcier, mais beaucoup d’attention – ici, c’est la texture qui fait toute la différence.

Dans un saladier (ou dans le bol de votre robot pâtissier si vous avez fait partie des heureux élus qui l’ont reçu à Noël), versez la farine, le sucre glace, le sucre vanillé, et le beurre bien froid en dés. Travaillez du bout des doigts (ou avec la feuille du robot) jusqu’à obtenir une texture sableuse. Ajoutez l’œuf et amalgamez juste ce qu’il faut pour former une boule homogène. Emballez-la dans du film alimentaire et laissez-la reposer au frais pendant 30 minutes.

C’est le moment parfait pour mettre un peu de musique douce, boire un café (ou un petit rosé, selon l’heure) et rêver à l’effet que votre tarte produira ce soir.

Pré-cuisson et garniture fruitée

Une fois la pâte bien reposée, étalez-la entre deux feuilles de papier cuisson pour éviter les drames farineux sur votre plan de travail. Foncez un moule à tarte (beurré si nécessaire), piquez légèrement le fond avec une fourchette, et faites-la précuire à 180°C pendant 12 à 15 minutes – elle doit être dorée mais pas trop cuite.

Pendant ce temps, préparez la garniture. Faites chauffer les myrtilles avec le sucre et le zeste de citron pour les plus audacieux. Quand elles commencent à compoter gentiment, ajoutez la Maïzena diluée dans un fond d’eau froide. Poursuivez la cuisson jusqu’à ce que le mélange épaississe comme une belle confiture. Retirez du feu, laissez tiédir quelques instants, puis versez sur la pâte précuite. Direction le frigo pendant qu’on passe à la star du show : la meringue.

La meringue italienne – un peu de magie

Ne fuyez pas, je vous promets que c’est faisable. Le secret de la meringue italienne réside dans ce joli sirop de sucre qu’on verse en filet dans des blancs d’œufs en train de monter… et là, paf ! La magie opère, des pics brillants et fermes apparaissent, prêts à s’enrouler dans la gourmandise.

Dans une petite casserole, faites chauffer le sucre et l’eau jusqu’à 118°C (si vous avez un thermomètre de cuisine, c’est le moment de le sortir du tiroir où il dort depuis le mois de mars). Pendant ce temps, commencez à monter les blancs en neige avec le sel. Lorsque le sirop est prêt, versez-le en mince filet sur les blancs tout en continuant de fouetter à vitesse moyenne. Poursuivez ensuite jusqu’à ce que la meringue tiédisse et devienne bien ferme.

Et là, vous pouvez respirer. Le plus dur est passé.

Assemblage et petit coup de chalumeau (ou pas)

Avec une cuillère (ou une poche à douille si vous êtes en forme), étalez la meringue sur la garniture myrtilles. Vous pouvez former des pics, des volutes, ou même écrire un mot doux (je l’ai testé une fois… « merci » en meringue, c’est très chic !).

Passage obligatoire (selon moi) : le léger coup de chalumeau citronné. Bon, okay, pour le citron c’est optionnel, mais ce petit voile doré donne tout de suite un air de tarte de pâtisserie. Si vous n’avez pas de chalumeau, un rapide passage sous le gril du four (en surveillant comme le lait sur le feu) fera l’affaire.

Zoom sur les astuces de Bea

  • Myriade de myrtilles : N’hésitez pas à mélanger myrtilles et quelques framboises pour plus de peps !
  • Zéro gaspillage : Les jaunes d’œufs restants peuvent se transformer en délicieuse crème anglaise à servir avec… une petite part de tarte, tiens donc.
  • Version express : Si vous êtes pressée, une pâte sablée du commerce de qualité peut faire l’affaire, mais n’oubliez pas d’y ajouter une touche personnelle : un soupçon d’épices (comme le gingembre doux ou la cannelle) fera toute la différence.

À servir avec quoi ?

Je l’aime à l’heure du thé, avec une infusion légèrement fruitée ou une tasse d’Earl Grey pour l’élégance à l’anglaise. Mais elle se marie aussi divinement avec un verre de crémant, pour les fins de dîner où l’on trinque à l’amitié et aux bons souvenirs.

Et n’oubliez pas : cette tarte se mange surtout avec les yeux. Alors sortez votre plus belle nappe, quelques assiettes fleuries chinées en brocante, et jouez la carte du dessert-spectacle. Succès garanti, sourires au rendez-vous, et peut-être même une ou deux demandes de la recette (vous saurez à qui l’envoyer… coucou !).

Et parce que la cuisine, c’est aussi un souvenir

J’ai découvert cette tarte lors d’un été à la montagne, où une dame au tablier à fleurs (qui sentait bon la lavande et la confiture) l’a apportée à notre table, comme un cadeau. Ce jour-là, le soleil, les rires et la meringue légèrement craquante ont formé un souvenir précieux dont le goût ne m’a jamais quittée. Depuis, cette tarte, c’est un peu ma Madeleine à moi. Et j’espère qu’elle deviendra bientôt l’un de vos classiques à vous aussi.

Alors, prêt(e) à enfiler votre tablier et à offrir un petit bonheur sucré à vos invités ? Je serai ravie d’avoir vos retours si vous vous lancez. Et si vous avez une astuce à partager ou une anecdote à raconter… vous savez où me trouver 💌

À très vite dans votre cuisine… et dans la mienne 🤍